Introduction
Avec environs 1,7 millions de cas enregistrés par an, le cancer colorectal est l’un des cancers les plus répandus dans le monde. Ce cancer touche le gros intestin et on le dénomme « cancer colorectal » car il se déclenche à partir de deux organes étroitement liés : le rectum et le côlon.
Selon les chiffres du Fond de Recherche International Pour Le Cancer, en termes d’incidence, il s’agit du troisième cancer le plus répandu chez les hommes et le deuxième chez les femmes après le cancer du sein.
Comprendre le fonctionnement du côlon et du rectum
Une compréhension de l’anatomie de cette partie du système digestif nous aide à mieux assimiler le processus de croissance et de traitement du cancer colorectal.
Le côlon et le rectum font partie du système gastro-intestinal. Ils sont reliés par la partie sigmoïdale du côlon. Le gros intestin a la particularité d’avoir une paroi fine qui a pour but d’absorber les restes d’eau et de sel des aliments issus du petit intestin. Les résidus sont ensuite stockés dans l’anus en passant par le rectum.
Comment se développe le cancer colorectal ?
La Paroi intestinale est composée de cellules souches qui se multiplient et de développent. Certaines manifestent un dysfonctionnement et se transforment en celles souches cancéreuses.
Au niveau de cette paroi, le cancer comment à prendre forme à la suite de la formation de polypes. Les polypes sont des protubérances et sont dans la plupart du temps des tumeurs bénignes de différentes tailles qui peuvent toutefois devenir des lésions précancéreuses, voire cancéreuses. Ce processus prend plusieurs années.
La probabilité qu’un polype se développe en tumeur maligne dépend de sa taille et de son type :
Les polypes inflammatoires : Il s’agit de la configuration la plus répandue, mesurant plus d’u centimètre. Toutefois, il est rare qu’elle présente un risque de cancer, mais requière tout de même un suivi par coloscopie.
Les polypes adénomateux (adénomes) : sont tubulaires, villositaires et tubulovillositaires, ces polypes sont considérés comme un stade précancéreux et requièrent un traitement adéquat.
Les polypes dentelés sessiles (PSS) et les adénomes dentelés traditionnels (ADT) : ces types sont aussi considérés comme un stade précancéreux, mais présentent un degré supérieur de risque comparé aux polypes adénomateux.
Un autre facteur de risque est pris en considération si le nombre de polypes détectés est supérieur à trois.
Le cancer se développe dans la paroi interne de l’intestin et se propage progressivement vers l’extérieur jusqu’à toucher les vaisseaux sanguins et lymphatiques.
Quels sont les symptômes du cancer colorectal ?
Même si le cancer est de nature silencieuse, il y’a tout de même des manifestations physiques à prendre en compte quand il s’agit du cancer du côlon et du rectum :
- La présence de sang dans les selles (matières fécales).
- Une constipation ou diarrhée aigue qui dure dans le temps.
- Une envie constante d’évacuer des selles.
- Une dégradation soudaine de l’état de la santé : perte de poids massive, fatigue chronique, perte d’appétit.
- Des douleurs abdominales
Les types de cancer colorectaux
Le type principal de cancer colorectal est celui qui prend naissance dans les cellules productrices de mucus lubrifiant de la partie intérieure du côlon, dit aussi cancer adéno-carnicome.
On décèle également d’autres types de tumeurs, comme Les tumeurs carcinoïdes : qui touchent les celles productrices d’hormones intestinales.
Le cancer colorectal présente une nette chance de guérison quand détecté à un stade précoce, notamment le stade 1.
Quels sont les facteurs de risque de ce cancer ?
La Fondation Pour La Recherche sur Le Cancer regroupe plusieurs facteurs agissant sur la probabilité et causes de ce cancer, que l’on peut résumer ainsi :
- Le facteur de l’âge: au-delà de 45 ans, la probabilité de développer un cancer colorectal augmente. 90% des cas enregistrés sont âgés de plus de 45 ans.
- Le facteur génétique: Selon une étude datant de 2021 publiée dans le Centre National pour l’information sur la Biotechnologie, segment « cancers », il existe une forte corrélation chez les personnes atteintes du cancer colorectal et les antécédents familiaux enregistrés.
- Le facteur mode de vie: Cette même étude exprime une évidente relation avec l’obésité et la sédentarité et le nombre de personnes atteintes du cancer colorectal.
- Le facteur alimentaire: selon les chiffres du Fond International de la Recherche, les pays présentant la plus grande épidémiologie de cancer colorectal sont les pays où il y’a une forte consommation de viandes rouges et de produits alimentaires transformés.
Cancer colorectal : diagnostic et dépistage
À partir de 50 ans, il est important de procéder à un dépistage tous les deux (2) ans.
Dans le cas où votre historique familial présente des cas de cancer colorectal, il est recommandé de procéder au dépistage dès 45 ans.
Les méthodes de dépistage sont les suivantes :
- Le test immunologique fécal (FIT)
Ce test se présente sous forme d’un kit de prélèvement où la personne procède à un prélèvement de matières fécales qui sont ensuite analysées. Le but est de détecter d’éventuelles traces de sang (test positif) indiquant une anomalie intestinale qui demanderait une coloscopie.
- La coloscopie :
La coloscopie est donc utilisée dans le cas où il y’a un risque élevé voire très élevé de cancer, ou sous un aspect préventif pour le dépistage selon les intervalles d’âge mentionnés précédemment.
Si le cancer colorectal est diagnostiqué, l’équipe oncologique procède à un scanner de la région pelvienne, thorax et abdomen, pour observer l’étendu du cancer et de ce fait, déterminer son stade et traitement.
Quels sont les traitements utilisés pour le cancer colorectal ?
Grâce aux progrès dans le domaine oncologique, les traitements du cancer colorectal montrent une grande efficacité, surtout si le cancer est détecté à un stade précoce. On cite :
LA CHIRURGIE
Cette intervention consiste à une ablation de la zone touchée par la tumeur, avec une marge de sécurité pour s’assurer qu’aucune récidive ne prendra place. Les chirurgiens oncologiques procèdent à cette chirurgie s’il n’y a aucune contre-indication sur la faisabilité de la procédure ( âge, état de santé de patient etc.). Les ganglions lymphatiques sont aussi ciblés par la chirurgie car leur fonction de drainage peut présenter un risque de propagation des cellules cancéreuses.
LES MÉDICAMENTS ANTICANCÉREUX : CHIMIOTHÉRAPIE
Le traitement médical est prescrit selon ce qui suit :
- Un aspect systématique du plan de traitement avant chirurgie : ceci se présente dans le cas du cancer colorectal métastatique.
- Une utilisation combinée à la chirurgie : qu’on appelle aussi chimiothérapie adjuvante qui consiste à apporter un complément de traitement pour éliminer toute cellule cancéreuse résiduelle et augmenter les chances de guérison.
- Utilisation alternative : dans le cas où la chirurgie n’est pas envisageable.
Tout savoir sur la chimiothérapie.
L’ablation du tissu tumoral au cours d’une coloscopie
Cette méthode est utilisée dans le cas où l’on détecte des polypes précancéreux qui ne sont pas profondément ancrés dans le tissu intestinal. Dans le cas contraire, une chirurgie complémentaire est requise.
Même s’il présente une tranche non-négligeable des cas de cancer dans le monde, le cancer du côlon présente un bon taux de survie grâce à l’efficacité des traitements proposés actuellement.
L’importance des soins de support lors du traitement du cancer colorectal
Compte tenu de la localisation délicate de cette catégorie de cancer, les symptômes peuvent être hautement contraignants car le système digestif du patient s’en retrouve ralenti et chamboulé. De ce fait, avoir recours à des soins palliatifs exécutés par une équipe oncologique alliant expertise médicale et prise en charge humaine permet de limiter les aléas et contraintes physiques et psychologiques que vit le patient. Cette prise en charge intervient à toutes les phases du traitement et également après celui-ci, afin d’assurer un bien-être au patient.
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