« Si je m’étais fait opérer ici, j’aurais déjà oublié le problème depuis longtemps. »
Depuis deux décennies, Yordanka P., originaire de Veliko Tarnovo, en Bulgarie, reçoit un traitement contre la sclérose en plaques, une maladie incurable à l’issue incertaine dont elle est atteinte.
Malgré les résultats de deux examens par résonnance magnétique révélant une malformation dans le cervelet, la femme continue à recevoir un traitement à l’Urbazon.
A un stade ultérieur de sa vie, la femme subit une opération d’urgence en Bulgarie, car un médecin est convaincu de l’existence d’un cavernome dans le cervelet et que des mesures s’imposent. Après l’intervention chirurgicale, Yordanka ne se sent pas bien, elle ne peut pas maintenir son équilibre, elle a des difficultés à coordonner ses mouvements et a besoin d’une assistance pour marcher. Le médecin l’informe que malgré l’élimination effectuée, il n’a pas été possible de tout éliminer dû à la proximité avec le tronc cérébral, et il lui recommande un traitement par CyberKnife en Turquie.
Grâce à ses amis, Yordanka contacte l’Anadolu Medical Center. Suite à la consultation, Yordanka apprend du neurochirurgien que les médecins en Bulgarie, après l’avoir ouvert, ont coupé un vaisseau sanguin et ont refermé tout sans jamais arriver au cavernome. « Cela tient du miracle que vous êtes vivante », lui a-t-il dit. « Si je m’avais fait opérer ici, j’aurais déjà oublié depuis longtemps mon problème. A la clinique d’Istanbul, des opérations similaires sont réalisées par un robot qui atteint l’endroit avec une grande précision», dit Yordanka.
Les médecins confirment le diagnostic d’une malformation dans le cervelet. Il apparaît également que la patiente présente deux malformations – une près du tronc et l’autre plus près dans le pédoncule cérébral droit.
Le professeur Dr Kayıhan Engin, radiologue, préconise des procédures par CyberKnife tendant à réduire le risque de saignement. « Mon dernier examen en mai 2014 a révélé que le cavernome n’avait pas saigné. Des résultats durables peuvent être attendus seulement dans trois ans.» Avant cela, la patiente fera des examens de contrôle tous les six mois.