– Pourriez-vous vous présenter, d’où venez-vous?
– Bonjour, je m’appelle Irina. Je suis arrivée d’Ekaterinbourg, en Russie.
– Comment avez–vous appris l’existence d’Anadolu Médical Center, qu’est-ce qui vous a amené ici et comment êtes-vous arrivée à la clinique d’Anadolu?
– Tout a commencé soudainement, le jour de l’anniversaire de mon fils.Je suis allée passer une IRM du cerveau pour le contrôle avant l’été. Le résultat a montré que j’avais une tumeur de l’hypophyse.J’étais très surprise.Au début, je ne croyais pas aux appareils.
– Vous sentiez-vous bien?
– Le 1er mai, j’étais encore à fond dans les semis de mon jardin.Je n’avais aucun symptôme évident.La seule chose est que j’avais des bourdonnements d’oreille et c’était cela qui m’a amené à faire des examens.J’ai reçu le même diagnostic ici.Je ne pouvais pas comprendre si c’était une mauvaise blague ou une erreur.
Ensuite, j’ai fait une IRM de contraste et les résultats ont tout confirmé.Alors est arrivé le moment pour moi de comprendre qu’il n’y avait pas de mauvaise blague et que tout cela était réel. Mes amis et mon employeur ont commencé à rechercher des cliniques en Europe.
– C’est dès le début que vous avez décidé de vous faire soigner à l’étranger?
– Non, tout d’abord nous nous sommes adressés à une clinique à Saint-Pétersbourg.Nous attendions qu’on nous rappelle, mais il s’est avéré que le médecin-chef était en congé et pendant une semaine on n’a pas reçu de réponse.
Un de nos amis d’Ekaterinburg avait déjà suivi un traitement à l’Anadolu Médical Center et ses impressions de la clinique étaient positives. Voilà pourquoi nous avons décidé d’y aller, tout d’abord uniquement, pour y passer des examens, pour déterminer le diagnostic définitif et pour trouver d’autres moyens pour résoudre ce problème. Tout cela est arrivé il y a 2 semaines et demi.
– Vous avez déjà reçu le diagnostic. Comment cela s’est-il passé, qu’est-ce que vous avez gardé en mémoire?
– J’ai été très impressionnée par mon ophtalmologiste, le Dr Sarper Karaküçük. Je n’avais pas dormi depuis 24 heures quand nous sommes arrivés à la clinique. Immédiatement après mon arrivée, je devais passer plusieurs tests ophtalmologiques car pour mon problème, le contrôle par un ophtalmologiste était primordial. J’ai essayé de passer les tests deux fois, mais les résultats étaient, à chaque fois, incorrects. Alors le médecin a dit que, sans doute, c’était lié à la fatigue et il m’a conseillé d’aller de me reposer pour pouvoir repasser les tests le lendemain. C’est ce que j’ai fait. Le lendemain, ça a marché dès le premier coup. Les résultats étaient bons et le médecin a dit qu’il ne fallait pas s’inquiéter pour la vision. J’ai été impressionnée par la compréhension que le médecin a manifestée à mon égard. Je suis ravie de son professionnalisme et de son désir de mener à bien et jusqu’au bout le son travail.
J’ai bien aimé le neurochirurgien.Bien sûr, avant la première consultation, lorsque je ne savais pas à quoi m’attendre, je tremblais un peu, maisles résultats sont arrivés aujourd’hui et nous nous sommes même embrassés.
– Quels examens complémentaires avez-vous passés ?
– Une IRM de contraste du cerveau et de l’hypophyse et une angiographiedes vaisseaux sanguins. Lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire, il a été décidé que les résultats étaient en faveur d’un traitement par CyberKnife.Aujourd’hui tout le monde m’a félicité, la tumeur s’est avérée bénigne.Je suis très heureuse!
La tumeur de l’hypophyse croît assez lentement. Pour arrêter son développement ultérieur, quelques séances de traitement par CyberKnife ont été prescrites. Ensuite, je devrai passer une IRM de contrôle dans 3 et 6 mois. Je pourrai faire cela en Russie et envoyer les images à la clinique.Toutes les images sont conservées dans la base de données des médecins.Si dans six moisles résultats sont positifs, alors je pourrai crier Hourra!
Maintenant, je suis complètement tranquille.J’ai un immense sentiment de gratitude et de reconnaissance!
– Étiez-vous préoccupée d’aller en Turquie, ou au contraire, vous aviez confiance car votre ami avait déjà eu une expérience positive des soins? Nous sommes conscients du stéréotype existant parmi la plupart des Russes selon lequel l’Israël et l’Allemagne seraient les pays de référence en matière de traitement à l’étranger.
– Je suis tombée sous le charme de la Turquie lors de ma première visite en 2006. J’ai tout de suite compris que c’était mon pays.Ici j’ai croisé des gens remarquables.Je pense qu’ici, à la clinique, ce n’est pas l’argent qui fait tourner le monde, mais un objectif supérieur.
Ici, les gens vous sourient, ils sont allègres.Il n’y a pas de morosité.Je sens qu’il y a une acceptation totale de mon handicap et je suis persuadée qu’ici travaillent de vrais professionnels qui vont m’aider.
– Vous êtes arrivée avec votre fille?
– Oui, on ne m’a pas laissée partir toute seule.Je ne savais pas quel traitement on allait me proposer, je pensais plutôt qu’on allait me prescrire uneopération et je ne savais pas dans quel état j’allais me retrouver si je me faisais opérer du cerveau.
– Avez–vous déjà acheté votre billet de retour?
– Le billet, je l’ai, mais tout va dépendre du nombre de séances du traitement par CyberKnife. Aujourd’hui, nous allons suivre une formation concernant les détails du traitement et les effets secondaires possibles. Je vais voir après. Le traitement commence demain.
Je suis très reconnaissante à tous mes proches, à tous mes amis, à mes employeurs en Russie, et également aux spécialistes turcs pour l’efficacité de leur travail et pour leur assistance dans l’organisation du voyage. Ici, à Istanbul, tous ceux que nous avons rencontrés, tant les interprètes, que les organisateurs et les médecins, ne laissent que des émotions positives en nous. Je souhaite la prospérité à tous ici. Je salue toute l’équipe pour son excellent travail! Je suis agréablement surprise par le fait que tellement de personnes sont rassemblés à un seul endroit et réalisent un travail aussi important en faisant preuve d’optimisme et de bienveillance.