En décembre 2009, j’ai constaté un jaunissement de ma peau, de mes yeux et de tout mon visage. Voilà pourquoi j’ai été hospitalisé dans un hôpital à Bucarest où l’on a constaté que j’avais la jaunisse due à une tumeur, probablement maligne, d’environ 2 cm, obstruant le canal biliaire (le canal servant à éliminer la bile). A Bucarest, les médecins ont introduit une prothèse dans le canal problématique et je suis sorti de l’hôpital après une semaine d’hospitalisation. Malgré cela, les problèmes de santé ont continué. Rempli d’espoir, j’ai été hospitalisé dans un hôpital à Constanta, où, en janvier 2010, les médecins ont décidé de m’opérer. Suite à l’opération, une pancréatite aiguë a été constatée. On m’a dit que rien d’autre ne pouvait être fait et on m’a recommandé d’attendre avant de revenir. Pourtant, je ne me suis pas résigné et j’ai décidé d’aller en Autriche pour me faire soigner. Là, on a tout de suite voulu m’opérer pour enlever la tumeur des voies biliaires sans même se soucier que j’avais une pancréatite et sans même poser un tel diagnostic. En fait, comme on ne m’avait rien dit de concret au sujet de mon état, j’ai eu peur et j’ai refusé de me faire opérer une nouvelle fois en vain. C’est à ce moment-là, que j’ai entendu parler d’un hôpital en Turquie. Je l’ai appelé et j’y ai envoyé mes analyses médicales, effectués en Roumanie et en Autriche. Deux jours plus tard, j’ai reçu un appel du personnel de l’hôpital et j’ai eu mon premier rendez-vous médical. Grâce aux examens, le caractère cancérigène de la tumeur a été établi. Ainsi, les médecins de cet hôpital m’ont proposé de me faire opérer. Ici, les médecins m’ont semblé sérieux, plus préoccupés par mon état de santé et j’ai donc décidé de me faire soigner à Istanbul. L’opération s’est très bien passée et elle a consisté en l’enlèvement de la vésicule biliaire, du duodénum, d’une partie de l’estomac et de l’intestin grêle, ainsi que de la queue du pancréas et des zones adjacentes à la voie biliaire. J’ai eu également 5 séances d’injections de produits cytostatiques. Après 5 jours d’hospitalisation, je suis sorti de l’hôpital et dès mon retour j’ai repris mes activités. A présent, je fais un examen médical chaque année et à chaque fois le médecin spécialiste me dit que je vais très bien, dans le sens que je me suis débarrassé du cancer. Pendant mon hospitalisation, j’ai trouvé que les médecins et le personnel prenaient soin des patients d’une manière particulièrement dévouée, ce qui est chose rare dans les hôpitaux en Roumanie. La preuve est le fait que je me suis rétabli et que maintenant je me sens beaucoup mieux.