L’histoire de Sofiya commence en octobre 2014, lorsque la famille comprend que leur fille a une malformation cardiaque. A ce moment, elle a 2 mois et 7 jours. Leur médecin traitant les informe que son état nécessite une intervention chirurgicale immédiate.
La mère de Sofiya, Yana, se souvient:
« Nous avons passé trois jours au Centre de chirurgie cardiaque dans la ville d’Astana, où nous avons appris que notre fille était atteinte d’une malformation extrêmement rare et qu’elle ne pourrait pas être opérée au Kazakhstan. Mon bébé ne pouvait pas vivre sans oxygène à ce moment-là, il était essoufflé et avait de la fièvre à cause d’un rhume. Combien de temps allait-t-il vivre, personne ne pouvait le dire. En tant que mère, je ne pouvais pas rester sans rien faire et j’ai commencé à envoyer le dossier des résultats médicaux dans différents pays, la Russie (Moscou), l’Allemagne, la Corée et la Turquie.
Ma tante d’Almaty, qui est médecin, nous a parlé de l’Anadolu Medical Center. Nous avons ensuite contacté Asel Serazieva qui nous a dit que notre enfant pourrait se faire soigner dans votre clinique et que, malgré le diagnostic, les chances de réussite étaient de 90%. Pour moi c’était comme un conte de fée.
La maladie diagnostiquée était déficience du tronc artériel de quatrième type.
Cette maladie est diagnostiquée chez très peu d’enfants dans le monde, ce qui rend notre cas très rare. L’opération est très difficile. Amener notre fille en Turquie s’est avéré une vraie épreuve. On a utilisé un ballon d’oxygène à cause de sa température élevée. Nous ne pouvions compter sur aucun service de transport médical aérien parce que le Kazakhstan n’en dispose pas.
Nous avons trouvé de l’aide à l’Anadolu Medical Center. Gulnara Obabi a organisé l’aide médicale aérienne en nous transportant d’Astana à Istanbul, en Turquie. Après un vol qui a duré 6 heures, nous avons atterri à Istanbul. Nous avons été conduits immédiatement dans l’Anadolu Medical Center et notre fille a été hospitalisée à l’unité de soins intensifs. Tous les examens médicaux ont été faits. Les médecins ont constaté que ma fille avait une infection, contractée lors de son séjour à l’hôpital à Astana par le biais d’un cathéter. Dans votre clinique travaille une personne formidable et un médecin avec un talent donné par Dieu. C’est le professeur Sertaç Çicek quı a expliqué tout en détail. Il nous a dit que notre enfant pouvait être opéré.
Une prothèse vasculaire était pourtant nécessaire et, avant d’opérer l’enfant, l’infection devait être guérie. Ainsi, le 16 octobre, avant l’opération, la prothèse vasculaire à base de protéine humaine a été commandée spécialement pour ma fille. Le 17 octobre, le professeur Sertac Cicek a opéré notre bébé. L’opération a continué six heures et a été réussie. Il ne nous restait plus qu’attendre dans la salle de réanimation, où l’on nous a permis d’accéder pour pouvoir voir notre enfant. Nous tenons à remercier l’ensemble du personnel médical qui se bat tous les jours pour la vie de notre fille. Tout d’abord, nous voudrions exprimer notre gratitude au professeur Sertac Cicek. Pour moi, cet homme arrive en premier après Dieu. Il est impossible d’exprimer ma gratitude avec des paroles. Notre médecin était toujours calme et confiant. Je savais que notre fille se trouvait entre de bonnes mains. Nous voudrions également remercier son équipe, le médecin de l’unité de soins intensifs et toutes les infirmières. Maintenant ma fille va mieux. J’espère qu’elle sera un enfant heureux et en bonne santé. Je recevais quotidiennement des informations concernant tout, notamment comment ma fille avait dormi, ce qu’elle avait mangé, quelles procédures elle avait passé, quels médicaments lui étaient administrés. Je tiens à remercier notre médecin pour les visites du matin et pour les soins infirmiers 24 h sur 24.
Je suis reconnaissante aux gestionnaires et aux interprètes Ayna Choban, Melik, Olga, Eliza, Gulanara Abebi et à notre Asel Sergazieva pour son assistance immédiate. Le travail à l’Anadolu Medical Center est de très haut niveau.
Les administrateurs de l’unité Patients étrangers sont parfaits. Ils répondaient très rapidement à toutes les questions et résoluaient tous les problèmes. Il n’existe pas de barrière linguistique parce que les interprètes travaillent de façon impeccable .
Je voudrais encore une fois exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont participé à ce processus difficile dès le premier jour: le professeur Sertac Cicek et à son équipe, toutes les infırmières, les gestionnaires du département international. Je vous souhaite la prospérité et beaucoup de succès. »