Sendra M. de l’Espagne est une mère de deux enfants et professeur des écoles en maternelle qui est atteinte d’une cardiopathie congénitale, dénommée anomalie d’Ebstein, caractérisée par un défaut de la valve cardiaque.
Cette maladie est rare, de l’ordre de 1 pour 200 000 naissances. Mme Sendra a déjà subi deux opérations dans son pays, mais sans grand succès. Au cours des 3, 4 dernières années, elle souffre de plus en plus de sa maladie. L’annonce que la transplantation cardiaque est la seule solution l’anéantit vraiment. Son médecin lui conseille d’aller en Turquie pour se faire soigner. Une fois décidée de poursuivre son traitement à l’étranger, elle arrive à Istanbul avec sa mère et sa sœur.
Elle subit une opération cardio-vasculaire, effectuée par le professeur Sertaç Çiçek, qui est le chef du département Chirurgie cardio-vasculaire à l’Anadolu Medical Center. Six jours après, la patiente sort de la clinique. Le professeur Çiçek raconte les détails de cette intervention: «Nous avons construit la valve cardiaque à partir du tissu de la patiente pour ne pas susciter de rejet. La malformation se trouvait dans la valve entre l’oreillette droite et le ventricule droit qu’on appelle en médecine anomalie d’Ebstein. Pour corriger le défaut de la valve il faut avoir du tissu de celle-ci. La correction du défaut congénital du tissu de la valve était un processus extrêmement complexe et difficile. Le tissu s’était développé tout autour de son cœur. Dans ce cas, le remplacement de la valve est aussi une bonne solution.
L’essentiel était de restaurer la valve. Nous avons effectué une opération très réussie dans notre centre. Pendant l’opération, nous avons réduit et formé le côté droit de son cœur. Après l’opération, son cœur a retrouvé le rythme normal. Six jours après l’opération, le patiente est sortie de la clinique pour retourner dans son pays. »
Mme Sendra a exprimé sa gratitude dès le début de sa nouvelle vie: « Je dois tout au professeur Sertaç Çiçek et je ne saurai jamais comment le remercier. La Turquie est devenue ma vraie patrie. Pour certains médecins ma maladie était incurable et ils m’ont même recommandé une transplantation cardiaque. Avant de venir à l’Anadolu Medical Center, j’avais perdu l’espoir et la joie de vivre. Maintenant, je ne peux pas le croire que je suis à nouveau en bonne santé.»